Rencontre avec les fondateurs de Hoppnow

Cette semaine nous avons rencontré sur Cofondateur.fr, Valentin et David, les créateurs de l’application ​Hoppnow​, qui vous propose de revendre vos vêtements d’occasion en vidéo. Cet article met en lumière l’histoire du projet Hoppnow et la rencontre entre les deux jeunes entrepreneurs aux valeurs similaires.

Pouvez-vous nous parler de votre projet, Hoppnow ?

Valentin ​- Nous voulons démocratiser la mode d’occasion et proposer une plateforme où les amateurs de mode peuvent se retrouver pour acheter et vendre leurs vêtements d’occasions de manière originale mais aussi pour s’inspirer et partager leurs styles en créant leur communauté. Hoppnow est donc une marketplace sociale proposant d’acheter et revendre ses vêtements d’occasion en vidéo.

L’idée a germé il y a un an et demi. Lorsque j’habitais à Barcelone, j’ai découvert une application permettant de revendre un peu de tout en photo et de géolocaliser les personnes et les biens les plus proches de soi selon nos critères de recherches. J’ai trouvé ce concept génial ! Puisqu’il rendait les transactions très rapides.

Je me suis donc demandé si ce concept existait en France. Plus tard en discutant avec mon amie, elle m’a fait remarquer que beaucoup d’utilisateurs des réseaux sociaux actuels utilisaient le format vidéo pour vendre leurs vêtements mais n’avait pas de plateforme dédiée. Ça a tout de suite fait TILT, voilà ce dont les gens avaient besoin, une marketplace sociale dédiée à l’achat et la revente de vêtements d’occasion.

Hoppnow ​est donc né ainsi. Par la suite je cherchais un développeur pour qu’il puisse m’aider dans ce projet, et via Cofondateur.fr, j’ai trouvé David avec qui ça a fonctionné directement.

Pourquoi avoir choisi un associé plutôt qu’un freelance par exemple ?

Valentin – Quand on crée un projet, c’est une grande aventure, des challenges , de l’apprentissage des échecs et parfois de belles réussites. C’est bête mais toutes ces étapes je pense qu’il est indispensable de les partager avec quelqu’un qui est investi de la même manière que vous dans la société, et cela passe forcément par l’association de profils qui se complète et qui avancent pour un objectif commun. Le défi était donc de trouver quelqu’un qui était autant impliqué que moi, et qui voulait me rejoindre dans une aventure humaine et entrepreneuriale, et non salariale.

Lorsque j’ai contacté David il croyait au projet et était totalement prêt à s’investir dans ce dernier, c’est parfaitement ce que je recherchais comme partenaire. C’est pourquoi il a été convenu dès le départ que nous serions propriétaires à parts égales de la société.

Et David, quelle a été ta motivation à l’idée de travailler pour Hoppnow ?

David ​- J’ai senti que je pourrais bien m’entendre avec Valentin, le challenge technique m’a plu, et le projet me donne le sentiment de proposer un outil bénéfique pour nos utilisateurs et pour notre environnement. J’étais prêt à m’impliquer, à prendre du temps pour un projet en adéquation avec certaines de mes valeurs. J’avais déjà parcouru Cofondateur.fr et je cherchais un porteur de projet avec lequel m’investir.

Comment a débuté votre collaboration ?

Valentin ​- J’ai contacté David pour lui parler de Hoppnow et nous nous sommes fixé un premier rendez-vous pour parler du projet. J’avais déjà créé les maquettes de l’application que je lui ai présentée, il a tout de suite été séduit, ça s’est fait naturellement. Par la suite on s’est fixé plusieurs rendez-vous, on a appris à se connaître professionnellement et personnellement . C’était primordial pour nous de voir si ça pouvait matcher dans les deux cas. Après plusieurs semaines on a validé notre décision de continuer ensemble.

David – Ça a bien fonctionné également car nous sommes de la même génération. On ne se sent pas en décalage. J’ai le sentiment que nous sommes régulièrement sur la même longueur d’onde. Nous sommes tous les deux des touches à tout. On mutualise nos connaissances et nos compétences et ça fonctionne bien. Aussi, nous nous appuyons sur notre entourage et nos réseaux pour nous aider sur des parties importantes comme le cadre juridique et financier.

Où en est votre projet aujourd’hui ?

David -​ Nous avons pris notre temps pour bien définir ce que nous souhaitons proposer à nos utilisateurs pour cette première version. Nous avons déjà le système de compte utilisateur avec les réseaux sociaux et les écrans principaux prêts à être connectés à notre source de données. C’est un bon début et on avance bien, ensemble. Aussi, nous envisageons de proposer l’application en bêta-test rapidement pour donner la possibilité à nos early-adopters de la tester et surtout de prendre en compte leurs remarques.

Valentin ​- On a établi un plan de route et nous avons décidé de sortir le MVP pour cette année. Comme l’a dit David, nous souhaitons tester courant 2019 la première version de l’application, faire des tests afin de voir ce qui plaît et les éléments à améliorer. Ce qui nous importe le plus, c’est de confronter nos idées aux utilisateurs et de pouvoir adapter l’application à leurs besoins.

Que faites-vous pour essayer de mettre en avant ce projet ?

Valentin ​- Nous sommes une jeune pousse, on fait avec ce que l’on a à disposition : les réseaux sociaux, les blogs et site web. L’objectif n’est pas de devenir Facebook d’ici quelques mois, mais de trouver une communauté à l’écoute et intéressée par le projet avec qui on pourra avancer.

De ce fait, les réseaux comme Instagram ou Facebook sont de très bons moyens d’atteindre les futurs utilisateurs. On a également créé un blog avec des articles axés autour de la mode d’occasion. Le marketing va évoluer en fonction de la date d’arrivée de l’application et on prépare quelques belles surprises pour la sortie.

Qu’est-ce que vous pourriez conseiller aux membres de Cofondateur.fr ?

Valentin – Dans le cas où le porteur de projet n’est pas en mesure d’apporter une contrepartie financière auprès du développeur, il est intéressant de vendre les valeurs humaines qui émanent de la démarche et du projet. Car le développeur, ce n’est pas uniquement un employé qu’on va payer. Il ne faut pas être timide sur les parts de la société si nous souhaitons que le développeur soit intégré au projet. Il est vraiment important de l’engager dans tous les milieux que ce soit les milieux juridiques, marketing… Certains porteurs de projets sont réticents à l’idée de donner des parts de leur société, mais sans développeur, un projet ne vaut rien aujourd’hui.

David – D’une manière globale, il est important de connaître ses attentes, est-ce l’aspect financier qui prime ou le challenge technique, l’histoire humaine, etc.

Pour ma part, je recommanderai aux membres développeurs de mettre en valeur leur profil, de bien définir leur domaine de compétence et d’action, sans honte, sans prétention. Aussi, il est difficile d’expliquer à une personne non technique ce qu’est une mise à jour OTA ou une architecture serverless. N’hésitez pas à vulgariser votre domaine de compétence. Enfin, soyez prêt à vous engager, des deux côtés, à part égale.

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